Les contraceptifs sauvent des vies, en particulier dans les zones de crise, où la forte limitation des soins de santé peut avoir des conséquences fatales pour les femmes vivant une grossesse ou un accouchement.
La prévention des grossesses non intentionnelles produit des bénéfices en cascade pour toute la société, notamment l’élargissement de l’éducation et d’autres opportunités pour les femmes au cours de leur vie.
Chacune et chacun mérite des informations exactes et objectives et un accès à la contraception qui soient adaptés à ses circonstances et à ses besoins individuels. Chaque femme a droit au pouvoir d’action en matière reproductive, c’est-à-dire le droit de choisir librement quand et avec qui avoir un enfant ou non, sans coercition, crainte ni jugement.
Pourtant, les grossesses et les objectifs de fécondité non réalisés sont monnaie courante sur toute la planète, ce qui a des effets négatifs sur le bien-être physique et mental de millions de personnes.
Pour garantir le pouvoir d’action en matière reproductive, les pays doivent assurer la disponibilité de chaînes d’approvisionnement fiables en contraceptifs, d’informations médicalement exactes et d'un large choix de produits de qualité. De plus, adopter des approches de la contraception centrées sur les femmes est essentiel pour que leurs besoins deviennent une priorité et que leurs choix soient respectés.
En 2024, les contraceptifs financés par l’UNFPA ont empêché 18 millions de grossesses non intentionnelles, 7,5 millions d’avortements non sécurisés et 39 000 décès maternels. Les financements de la santé sexuelle et reproductive sont cependant en forte baisse, ce qui menace directement les droits des femmes, l’équité avec laquelle elles sont traitées ainsi que leur pouvoir d’action.
C’est pour cela que le thème de la Journée mondiale de la contraception cette année est « Un choix pour toutes et tous : pouvoir d’action, intention, accès ».
